mercredi 27 février 2013

Connivence vis-à-vis de DSK?

Ceux qui savent ne parlent pas. Ceux qui parlent ne sont pas entendus. Connivence ? Autocensure ? Pour la grande majorité des Français, c’est une certitude: journalistes et politiques savaient et n’ont rien dit. Ils ont refusé d’en parler dans leurs médias, dans le seul but de  protéger l'homme politique. Cette censure est simplement dûe au respect des lois : d’après l’article 9 du Code Civil,«Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l’intimité de la vie privée: ces mesures peuvent, s’il y a urgence, être ordonnées en référé.»

On peut parler de respect de la vie privée des hommes et femmes politiques, limite entre vie privée et vie publique, présomption d’innocence et devoir d’information sur les abus de pouvoir, crimes et délits sexuels commis par des politiques… L’arrestation de Dominique Strauss-Kahn a lancé un débat sur le traitement par les médias français des rapports entre le pouvoir politique et le sexe.

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