mercredi 27 février 2013

Déontologie journalistique

La déontologie est l’ensemble des règles ou des devoirs régissant la conduite àadopter pour les membres d’une profession ou pour les individus chargés d’une fonction dans la société. Qu’elle soit imposée ou non par la loi, elle constitue la morale d’une profession. C’est le cas par exemple pour les professions médicales (serment d’Hippocrate), les journalistes (Charte de Munich) ou encore les avocats…

La déontologie dans le journalisme est un principe important même s’il est souvent difficile à définir.
Contrairement aux professions indépendantes (médecins) l’éthique du journalisme ne concerne que des salariés, les journalistes pigistes ayant eux-mêmes le statut de salariés. Les règles suivantes s’appliquent à la mission du journaliste: devoir d’informer, respect du lecteur, intérêt public et droit de savoir. Elles contribuent à sa crédibilité au même titre que l’indépendance à l’égard des pouvoirs politiques et économiques, le respect de la vie privée et la protection des sources d’information des journalistes.
Les Préconisations du rapport Charon de 1998 définissent la déontologie du journalisme grâce à cinq éléments:
  • Publication d’une information de qualité
  • Défense de la liberté de l’information
  • Respect des personnes
  • Promotion de la liberté d’expression
  • Renforcement des valeurs qui fondent la démocratie

La Protection des sources d’information des journalistes, appelée aussi “secret professionnel”, est la base de la déontologie journalistique et de la liberté de la presse. Elle garantit la non-divulgation de l’identité des personnes qui acceptent de parler bénévolement. Droit et devoir à la fois, la déontologie donne aux journalistes le devoir de prendre toutes les précautions, puis de faire face aux éventuels problèmes liés à l’exercice de ce droit. D’après l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui stipule que “Toute personne a droit à la liberté d’expression”,elle fit l’objet de décisions de justice, de plus en plus précise et protectrice de la Cour européenne des droits de l’homme, qui la définit comme une “condition essentielle au libre exercice du journalisme et au respect du droit du public d’être informé des questions d’intérêt général”.
De nos jours,notre société devient peu à peu matérialiste et le fait d’informer recourt de l’intérêt personnel plutôt que de l’intérêt général,c’est-à-dire que les journalistes se préoccupent plus de l’argent qu’ils vont recevoir que l’honnêteté dans leurs articles.

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