mercredi 27 février 2013

Internet,un nouveau mode journalistique?

Vérifier les faits, c’est le travail de base du journaliste. Et pourtant, la majorité des articles que nous lisons parviennent de réseaux sociaux. Cependant, quelle crédibilité peut-on accorder à ces sources?
De nos jours,l’information passée sur internet connaît une vitesse de circulation incroyable et n’a pas de frontières.;le rythme accéléré ne permet donc pas aux journalistes de chercher l’information,ce qui les amène donc à chercher la rentabilité au lieu de la qualité,risquant de faire plus d’erreurs . Ainsi,Twitter s’est révélé être un outil où tout circule rapidement et qui permet à tous et tout bonnement aux journalistes de publier l’information dont l’origine est bien souvent inconnue. Cette rapidité affecte la fiabilité,l’importance des informations diffusés mais aussi le contrôle qu’ils ont.

Depuis l’affaire DSK et la montée de twitter,la question d’une régulation de l’utilisation des réseaux sociaux par les journalistes a été discutée dans un certain nombre de médias. Néanmoins,les différents points de la déontologie sont différents selon que le journaliste collecte l’information lui-même et la transmet,selon qu’il est un relais de transmission d’informations reçues par des internautes,selon qu’il répond à des internautes sur Facebook ou Twitter,qu’il est l’auteur d’un blog ou qu’il se présente ou non comme journaliste ou internaute anonyme.
L’affaire DSK éclate via Twitter, après un message twitté. Elle s’est immédiatement répandue grâce aux médias,dans le monde entier par l’intermédiaire de Facebook ou Twitter,qui exploitent l’information en continu. Dès que les premières audiences ont lieu,les journalistes utilisent les réseaux sociaux dans la salle d’audience en temps réel afin de diffuser ce qu’il se passe. Dans les débats qui ont suivi sur la présomption d’innocence, on pense que c’est sur Internet qu’on s’est rapidement intéressé à la parole de Nafissatou Diallo et à travers elle à la parole de toutes les femmes violentées, dominées, violées, brusquées. Pourtant,l’affaire Carlton amplifie la première affaire DSK ,ce qui n’améliore pas l’image du coureur de jupons du FMI.
Exemple de tweets qui furent postés bien avant que les médias ne l’annonce:

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